Brad

brad-1Je m’appelle Marie. Je n’ai jamais eu de chien, ni mes parents d’ailleurs. Mon ami et moi avons recueilli Brad, un croisé berger de Savoie en novembre 2011, suite au décès de ma belle mère et à l’incapacité des grands parents de mon compagnon à s’en occuper. Il avait 8 ans.

Cette décision nous l’avions mûrement réfléchit. Elle ne fût néanmoins pas simple à prendre.

Brad était un chien qui n’avait jamais été dressé. Il ne répondait à aucun ordre, aboyait sans cesse dès qu’un évènement ne lui convenait pas, pouvait montrer les dents et mordre lorsqu’on s’opposait à lui et piquait régulièrement de la nourriture quitte à monter sur la table! Les balades n’étaient pas non plus des parties de plaisir: il tirait sans cesse sur sa laisse et se battait régulièrement avec certains de ses congénères croisés en chemin… Sa présence auprès de personnes âgées devenaient dangereuse !
Et puis, Brad n’avait pas la grande forme: surpoids, infection aux oreilles, plaies multiples dûes au stress…

J’appréhendais son arrivée même si j’ai toujours aimé, adoré, les animaux.
Comment allait réagir notre chat? Brad allait il changer de comportement ou rester le même? Malgré tout, nous ne nous sommes pas résolus à l’abandonner.

Nous avons donc préparé son arrivée. Beau et gros coin dodo, jouets, nouvelles gamelles, niche avec plaids et coussins…
Nous avons dû lui soigner les oreilles tous les jours pendant un an, changer son alimentation et j’en passe !

Au bout de quelques mois, physiquement, Brad s’était métamorphosé. Il avait perdu 4 kg, ces infections et plaies avaient disparues. Mon ami a même réussi à changer certains de ces comportements: il parvenait à le laver, à le faire asseoir par exemple.

Avec moi, les difficultés étaient nombreuses: il ne m’obéissait aucunement. Deux jours seule avec lui se résumait à des cris incessants, il fugait régulièrement hors de son enclos (un jardin de plusieurs centaines de mètres carré) ou lors de promenades quotidiennes! Il m’arrivait même de partir de la maison car il m’insupportait!

J’ai tout essayé: récompenses, lecture de livres sur le comportements canins, etc. Les problèmes perduraient. Alors, après avoir lu un article dans La Semaine de l’Allier, nous avons sauté le pas, nous avons appelé Alexandra.

Quelques jours plus tard, elle débarquait dans nos vies et surtout dans celle de Brad.

J’avoue, j’étais sceptique.

Ce dont j’avais peur: le jugement de valeur. Pas du tout! Jamais de « c’est pas comme ça qu’il faut faire », « c’est pas bien »…

Surtout, ce que je ne voulais pas, c’était de la violence. Je ne me suis jamais accordé avec l’argument « faut que tu lui mettes une bonne racler pour qu’il t’obéisse enfin ». Et Alexandra m’a rassurer sur ce point.

Elle a très vite compris que notre désir était le bien être de notre chien et le nôtre par la même occasion! Elle m’a fait comprendre qu’éduquer un chien ne va pas de soi, cela s’apprend, ce n’est pas inné. Et la violence infligée à un chien ne résoud rien. J’ai tout de suite vu qu’elle était passionnée par ce qu’elle faisait, fière de ses réussites. Et par dessus tout, ce qui saute aux yeux dès que l’on rencontre Alexandra, c’est son amour immense pour les chiens et les animaux.

De ce fait, elle nous a mis à l’aise de suite, en ayant un oeil toujours bienveillant.

La première séance qu’elle a effectué seule avec Brad fût un peu déroutante. Pourtant elle nous avait bien prévenu. En quelques minutes auprès d’elle, Brad était transformé! Il marchait au pas et réussissait à s’assoeir sans cris! J’ai rapidement dû ravaler mon scetissisme. Elle avait réussi.

Les difficultés ne provenaient uniquement pas de Brad. Ils venaient principalement de moi!

J’ai très vite compris, car Alexandra m’a amené à la reflexion, que j’avais peur. C’est vrai, depuis toute petite, je ne suis pas à l’aise avec les chiens, ils m’effrayaient.

Son travail ne consiste pas à éduquer un chien. Elle éduque également les maîtres. Et oui, elle rassure, fait prendre confiance, fait questionner!Il faut être prêt à affronter cela, et je l’étais.

Avec Alexandra, pas de relation prof/élève. Elle échange: son savoir, ses expériences.

Les séances se sont succédées, entre cours de dressage, pauses café/astuces éducatives et de soins. Et ma confiance en moi s’est étoffée.

Aujourd’hui, les relations que j’entretiens avec mon chien, mon Bradounet, se sont assainies. Il est moins stressé et moi aussi. Il ne montre plus les dents, les promenades sont un réel régal, il ne chippe plus de saucissons sur la table.

Je prends plaisir à être avec mon chien, même seule. Je le balade, j’arrive même à aller acheter mon pain en le laissant détacher devant la boulangerie!

Les séances sont passées très vite. Je n’arrive toujours pas à mesurer les progrés effectués, si vite!

Le départ d’Alexandra fût tout en émotion. Tant pour elle qui quittait Brad que pour moi, même si j’ai tout fait pour le dissimuler.

Alexandra tu as changer la vie de mon chien. Gâce à toi il est plus heureux et je ne t’en remercierai jamais assez. Tu as changé la mienne aussi, celle de mon compagnon. Merci, merci, merci!

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